PROJECTIONS DE FILMS D'ARTISTES


Yes, These Eyes Are The Windows
Saskia Olde Wolbers

Cinémathèque Robert-Lynen, Paris
Mardi 20 septembre 2016


Saskia Olde Wolbers, Yes, These Eyes Are The Windows, 2015. Vidéo HD, 18'. Courtesy de l'artiste

En 1873-1874, alors qu'il a dix-neuf ans, Vincent van Gogh vit à Londres. Il travaille chez un marchand d'art et habite une maison modeste du quartier de Brixton. On dit même qu'il aurait eu une histoire d'amour avec la fille de sa propriétaire, Mrs. Loyer.
Située au 87 Hackford Road, cette maison est le sujet du film Yes, These Eyes Are the Windows de Saskia Olde Wolbers. Dans les années 1970, elle faillit être démolie en raison des nouveaux plans d'urbanisation de la capitale britannique jusqu'à ce qu'un facteur, héros de l'histoire, ne découvre que ce fut là que vécut le célèbre peintre. Inoccupée depuis 2012, fermée au public, mais ornée d'une plaque commémorative, la maison devient alors un sujet de spéculation et de rumeurs. Et sans doute est-ce pour cela que, avant d'être un film, Yes, These Eyes Are the Windows fut une pièce sonore sur audio-guide destinée à la visite sur place.

Née en 1971 à Bréda (Pays-Bas), Saskia Olde Wolbers vit et travaille à Londres. Elle est représentée par Maureen Paley, Londres, et Stigter van Doesburg, Amsterdam. Produit par Artangel, Londres, en 2014, le projet Yes, These Eyes Are The Windows a été montré à la Fondation Vincent van Gogh Arles en 2016.